Orobo toh bad, c’est le qualificatif « exotique » trouvé par les milieux londoniens de la mode pour désigner des femmes rondes qui s’assument comme telles. Y aurait-il une révolution sous-jacente autour d’une sorte de « Round is beautiful » ?

On l’a cru un peu en France avec la croissance de marques dédiées aux grandes tailles. C’est en soi quelque chose de bien, car il ne faut pas que la société verse dans l’exclusive des portraits robots de Kate Moss.

Cette opportunité de porter le style et le besoin du bien-être esthétique chez tout le monde a du bon. Mais il ne faut pas se leurrer. Même si la suggestion des moteurs de recherche sur l’expression mannequin ronde  semble annoncer un fait majeur, la tendance et si j’ose dire le canon, c’est encore la femme filiforme.

Celle-la même qui s’impatiente de ses kilos en trop et qui pour quelques bourrelets va nous consulter. Cette tendance qui est celle imposée à la société occidentale depuis au moins 30 ans ne risque pas de s’étioler.

Au moins pour la raison que la maigreur est psychologiquement assimilée à la performance. Celle de la bonne condition physique et donc celle que l’on va chercher à atteindre. Ajoutez à cela les conseils justes des milieux médicaux qui alertent sur la prise de poids et la surcharge pondérale abdominale et vous comprenez pourquoi des agences qui reçoivent des patientes en Tunisie comme Equilibre vous diront que la lipoaspiration est une intervention hyper demandée.

Y compris pour des actions très marginales mais considérées comme très embarrassantes pour des femmes pourtant bien dans leur tête.

Laisser un commentaire