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Le chef du service de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique de l’hôpital Pompidou est au cœur d’une tempête administrative et médiatique.

Que reproche-t-on au professeur Lantieri ? D’abord sa défense d’un chirurgien de son service qui aurait proposé un paiement au noir à l’un de ses patients. Ensuite, et par effet de cumul, on rappelle qu’il a été rappelé à l’ordre parce qu’il exerce à titre privé au sein de l’hôpital public.

Laurent Lantieri comme sans doute beaucoup de confrères voient derrière ces attaques (il y a une enquête de l’IGAS) la conséquence des prises de positions du chirurgien. Se qualifiant lui même de «grande gueule« , il semble qu’on cherche à lui faire payer ce qu’il nomme justement son libéralisme.

Vieille antienne de la pensée chloroformée française, ce déni d’honorabilité apposé sur tout ce qui ressemble à entrepreneuriat, la volonté individuelle et la créativité est encore ici à l’œuvre dans un milieu qui décidément n’aime pas la liberté d’exercice.

Obligé de se rappeler qu’il n’est pas obsédé par les interventions rémunératrices et que le gros de sa patientèle est en chirurgie réparatrice, le professeur Lantieri est pourtant une tête de pont des qualités de l’Assistance publique à la française, la réussite de sa greffe intégrale du visage est la pour en témoigner.
Dommage, bien dommage.

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