Il y a peu de chirurgiens qui définissent le plan de leurs interventions autour de différences entre la femme et l’homme. Cela se voit d’ailleurs sur leurs sites. Mais c’est d’abord parce qu’il y a implicitement l’idée que la pratique s’adresse aux femmes.
De sorte que si un plasticien consent à évoquer l’autre sexe, ce sera sous la forme d’une catégorie bien à part et pour des interventions assez spécifiques comme la gynécomastie ou l’implantation(rare)de pectoraux.
Il y a peut-être un terrain d’entente. C’est le ventre. L’abdomen, c’est la vallée des tourments pour la femme. Pour celle qui a pris du poids et aussi pour celle qui a eu des enfants.
On pardonne à l’homme son bedon, moins à la femme. Du moins, on lui pardonnait, voilà qu’il se sent moins à l’aise et que lui aussi se tourne vers la chirurgie.
Et mis à part l’abdominoplastie, qui est une opération pour les femmes, on dira que la liposuccion est une intervention mixte aussi efficace pour les hommes que pour les femmes.
Le chirurgien réduira avec utilité les masses graisseuses inélégantes qui créent une forme de coussin en position assise et déforment la silhouette en position stationnaire.
Mais attention, la lipoaspiration n’est nullement efficace pour renforcer les abdominaux. Une plastie abdominale serait aussi peu pertinente. Il n’y a que la musculation qui peut redonner leur modelé aux muscles grands droits de l’abdomen et dans la mesure où le régime alimentaire est équilibré.